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Actualités à propos du travail et de la vie de Louis Babin

Patil Harboyan joue du Babin pour son doctorat

La pianiste d’origine lavaloise Patil Harboyan présentera son concert de doctorat à la Stony Brook University situé au Long Island dans l’État de New York. Elle me fait l’immense plaisir de jouer deux de mes pièces pour piano : Duel, qui s’est vue décerner dernièrement une mention spéciale lors du World Music Competition IBLA Grand Prize, ainsi que Vains sont les jours. Par ailleurs, des œuvres de Jacques Hétu qui nous a quittés cette année et de Alexina Louie sont aussi au programme. Le concert a lieu le lundi 29 novembre à midi.

Comme je ne peux être présent pour apprécier son jeu, je lui dis le mot de Cambronne.

“La Suite du promeneur” à St. James United Church, Montréal

Une photo du programme…

Beau concert de l’Orchestre de chambre de Montréal sous la direction de Wanda Kaluzny.

Merci Wanda, merci aux musiciens.

Ça faisait un bout de temps que je n’avais eu l’occasion d’entendre ma pièce pour cordes la Suite de promeneur.

En fait, la dernière fois c’était à la création de la pièce avec Boris Brott à la tête de l’Orchestre philharmonique de l’Isle lors du Festival de la ville de Lachine en 1992.

L’orchestre à cordes de l’École FACE, sous la direction de Theodora Stathopoulos, avait mis la suite à son programme l’an passé et l’avait même amenée avec eux en tournée européenne à l’été 2009. Mais, je n’avais pas eu la chance d’être présent à aucune des représentations.

Une pose de votre humble serviteur et de sa douce Sylvie.

«La Suite du promeneur» avec l’Orchestre de chambre de Montréal

L’OCHESTRE DE CHAMBRE DE MONTRÉAL

Saison 2010-2011 – La série de concerts lauréats

ENTRÉE LIBRE

Réservation requise : (514) 871-1224 ou ici

Le jeudi 4 novembre 2010 – 20h00

Église unie Saint-James – 463 Sainte-Catherine O., Montréal

Concerto pour hautbois, AV144, Richard Strauss

Soliste : Tamàs Balla

Chef d’orchestre : Wanda Kaluzny

Aussi au programme :

Symphonie no. 40 en sol mineur, KV550 de W. A. Mozart

Suite du promeneur de L. Babin

Symphonie no. 52 en do mineur, Hob.I : 52 de F. J. Haydn

Pavane, op.50 de G. Fauré

Le concerto pour hautbois de Strauss date de la fin de carrière du compositeur et se qualifie comme l’une des plus belles pièces écrites pour cet instrument. Ce fût John De Lancie, soldat américain et hautboïste professionnel servant à Garmisch durant la deuxième guerre mondiale, qui avait suggéré à Strauss d’écrire une pièce pour cet instrument. Le concerto se démarque par une composition réservée qui caractérise ses dernières œuvres comparées à l’orchestration expansive des poèmes symphoniques et opéras de ses débuts. Dans les trois mouvements interprétés sans arrêt, le Concerto pour hautbois de Strauss contient plusieurs longs passages techniques représentant un défi pour le soliste en ce qui concerne le souffle et la phrase musicale.

Tamàs Balla, hautbois

Né en 1984 en Hongrie, Tamàs Balla débute sa formation en musique à Budapest à l’école de musique Béla Bartók. Plus tard, il ira à l’académie de musique Franz Liszt où en 2007 il obtient une maîtrise en musique en interprétation du hautbois et un diplôme en enseignement. Depuis 2006, Balla continue ses études d’interprétation à l’école renommée Escuela Superior de Musica Reina Sofia à Madrid, grâce à une bourse d’étude de la fondation Albeniz. Parmi les nombreux prix gagnés par Balla est le Concours national de hautbois en Hongrie qu’il a gagné trois ans de suite ; il gagne aussi d’autres compétitions en France, Pologne et Angleterre. En 2008, la Reine d’Espagne lui a présenté le prix du meilleur hautboïste de l’année. Tamàs Balla était l’hautboïste gagnant au concours AudiMozart! qui a eu lieu à Rovereto, Italie en 2008. Sa prestation avec l’Orchestre de chambre de Montréal fait partie du 1er prix gagné à ce concours et marque ses débuts sur la scène canadienne.

Suite du promeneur

Pour orchestre à cordes

« L’Homme est un promeneur en instance de mort. Cependant, il lui arrive de perdre la vie bien avant que son corps, refroidi, ne nourrisse la terre. Par manque de confiance, par laisser-aller ou par abdication, il lui est bien souvent difficile de se rendre compte que l’existence dépend non seulement d’impondérables, mais en outre d’une soif de se connaître lui-même malgré les déséquilibres que cela peut entraîner. Il lui est toujours plus difficile de se remettre constamment en question, mais plus insupportable encore est pour lui le sentiment de n’être qu’un fétu de paille à la merci du vent. Aussi, cette suite fait-elle appel au cœur et à la rage de vivre. Ne pas être simple spectateur. Ne pas avoir peur de l’erreur. Aller au bout de soi avec le doute et la satisfaction de ne pas être en reste avec la vie. »

© Copyright Louis Babin 1992

Pour la saison complète des concerts de l’Orchestre de chambre de Montréal, visitez leur site Internet au www.mco-ocm.qc.ca