Rarement un chef d’état aura dit de façon aussi éloquente la place de l’humain et du fruit de son travail à l’intérieur du cyberespace.
Archives par mot-clé : composition
Des compositeurs dans les écoles
Un article qui vient de paraître dans le journal Le Devoir de Montréal. Il raconte les aventures pédagogiques de mon collègue Nicolas Gilbert avec l’Orchestre Métropolitain de Montréal et de mon expérience avec les écoles de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’île.
“La Suite du promeneur” à St. James United Church, Montréal
Une photo du programme…
Beau concert de l’Orchestre de chambre de Montréal sous la direction de Wanda Kaluzny.
Merci Wanda, merci aux musiciens.
Ça faisait un bout de temps que je n’avais eu l’occasion d’entendre ma pièce pour cordes la Suite de promeneur.
En fait, la dernière fois c’était à la création de la pièce avec Boris Brott à la tête de l’Orchestre philharmonique de l’Isle lors du Festival de la ville de Lachine en 1992.
L’orchestre à cordes de l’École FACE, sous la direction de Theodora Stathopoulos, avait mis la suite à son programme l’an passé et l’avait même amenée avec eux en tournée européenne à l’été 2009. Mais, je n’avais pas eu la chance d’être présent à aucune des représentations.
Une pose de votre humble serviteur et de sa douce Sylvie.
“La Suite du promeneur” with the Montreal Chamber Orchestra
MONTREALCHAMBER ORCHESTRA
2010-2011 season – Domtar Laureates Concert Series
FREE ADMISSION
Reservation required : (514) 872-1224 or here
Thursday Nov. 4, 2010 – 8:00 PM
Saint-James United Church – 463 Saint-Catherine W., Montreal
Oboe Concerto, AV144, Richard Strauss
Soloist: Tamàs Balla
Conductor: Wanda Kaluzny
Also in the program:
Symphony no.40 in G. Minor, KV550 by W.A. Mozart
Suite du promeneur by L. Babin
Symphony no.52 in C Minor, Hob.I: 52 by F. J. Haydn
Pavane, op.50 by G. Fauré.
Strauss’ Oboe Concerto dates from the final stages of the composer’s career and ranks as one of the finest works ever composed for the instrument. Strauss wrote the concerto at the suggestion of John De Lancie, an American soldier and professional oboist stationed near Garmisch at the end of the Second World War. The concerto is notable for Strauss’ economical scoring which is characteristic of his later compositions, compared to the expansive instrumentation of his earlier symphonic poems and operas. In three movements played without pause, the Strauss Oboe Concerto contains many lengthy and technically challenging passages for the soloist, particularly with regard to breathing and phrasing.
Tamàs Balla, oboe
Born in Hungary in 1984, Tamàs Balla began his formal musical training at the Béla Bartók School of Music in Budapest. He later attended the Franz Liszt Academy of Music where, in 2007, he graduated with both a Master of Music in oboe performance and a teaching diploma. Since 2006, Balla has continued his performance studies in Madrid at the renowned Escuela Superior de Musica Reina Sofia, thanks to a tuition scholarship from Foundation Albeniz. He won the National Oboe Competition of Hungary for three consecutive years and went on to win other competitions in France, Poland, England and Italy. In 2008 the Queen of Spain presented Mr. Balla with an award for best oboist of the year. Tamàs Balla was the winning oboist at the 2008 AudiMozart! Competition held in Rovereto, Italy. His appearance tonight with the Montreal Chamber Orchestra is a part of that prize and marks his Canadian début.
For the complete concert season of the Montreal Chamber Orchestra, please visit their website at www.mco-ocm.qc.ca
«La Suite du promeneur» avec l’Orchestre de chambre de Montréal
L’OCHESTRE DE CHAMBRE DE MONTRÉAL
Saison 2010-2011 – La série de concerts lauréats
ENTRÉE LIBRE
Réservation requise : (514) 871-1224 ou ici
Le jeudi 4 novembre 2010 – 20h00
Église unie Saint-James – 463 Sainte-Catherine O., Montréal
Concerto pour hautbois, AV144, Richard Strauss
Soliste : Tamàs Balla
Chef d’orchestre : Wanda Kaluzny
Aussi au programme :
Symphonie no. 40 en sol mineur, KV550 de W. A. Mozart
Suite du promeneur de L. Babin
Symphonie no. 52 en do mineur, Hob.I : 52 de F. J. Haydn
Pavane, op.50 de G. Fauré
Le concerto pour hautbois de Strauss date de la fin de carrière du compositeur et se qualifie comme l’une des plus belles pièces écrites pour cet instrument. Ce fût John De Lancie, soldat américain et hautboïste professionnel servant à Garmisch durant la deuxième guerre mondiale, qui avait suggéré à Strauss d’écrire une pièce pour cet instrument. Le concerto se démarque par une composition réservée qui caractérise ses dernières œuvres comparées à l’orchestration expansive des poèmes symphoniques et opéras de ses débuts. Dans les trois mouvements interprétés sans arrêt, le Concerto pour hautbois de Strauss contient plusieurs longs passages techniques représentant un défi pour le soliste en ce qui concerne le souffle et la phrase musicale.
Tamàs Balla, hautbois
Né en 1984 en Hongrie, Tamàs Balla débute sa formation en musique à Budapest à l’école de musique Béla Bartók. Plus tard, il ira à l’académie de musique Franz Liszt où en 2007 il obtient une maîtrise en musique en interprétation du hautbois et un diplôme en enseignement. Depuis 2006, Balla continue ses études d’interprétation à l’école renommée Escuela Superior de Musica Reina Sofia à Madrid, grâce à une bourse d’étude de la fondation Albeniz. Parmi les nombreux prix gagnés par Balla est le Concours national de hautbois en Hongrie qu’il a gagné trois ans de suite ; il gagne aussi d’autres compétitions en France, Pologne et Angleterre. En 2008, la Reine d’Espagne lui a présenté le prix du meilleur hautboïste de l’année. Tamàs Balla était l’hautboïste gagnant au concours AudiMozart! qui a eu lieu à Rovereto, Italie en 2008. Sa prestation avec l’Orchestre de chambre de Montréal fait partie du 1er prix gagné à ce concours et marque ses débuts sur la scène canadienne.
Suite du promeneur
Pour orchestre à cordes
« L’Homme est un promeneur en instance de mort. Cependant, il lui arrive de perdre la vie bien avant que son corps, refroidi, ne nourrisse la terre. Par manque de confiance, par laisser-aller ou par abdication, il lui est bien souvent difficile de se rendre compte que l’existence dépend non seulement d’impondérables, mais en outre d’une soif de se connaître lui-même malgré les déséquilibres que cela peut entraîner. Il lui est toujours plus difficile de se remettre constamment en question, mais plus insupportable encore est pour lui le sentiment de n’être qu’un fétu de paille à la merci du vent. Aussi, cette suite fait-elle appel au cœur et à la rage de vivre. Ne pas être simple spectateur. Ne pas avoir peur de l’erreur. Aller au bout de soi avec le doute et la satisfaction de ne pas être en reste avec la vie. »
© Copyright Louis Babin 1992
Pour la saison complète des concerts de l’Orchestre de chambre de Montréal, visitez leur site Internet au www.mco-ocm.qc.ca