«Les clarinettes ont-elles un escalier de secours? Ça fait vingt ans que je me pose cette question. Au début, alors que tous les gars de mon âge se mettaient à la guitare, j’ai choisi la clarinette. J’ai d’abord appris dans la fanfare du collège, puis j’ai formé mon premier band de rock… où je jouais la basse… à la clarinette.
Depuis, je n’ai jamais vraiment fait ce qu’il fallait sur cet instrument. J’ai d’abord commencé par imiter les solos de Jimi Hendrix, puis la voix de Joe Cocker. Un peu plus tard, ce sont les solos de synthétiseurs analogiques que j’ai copiés—au lieu de pratiquer les études de Klosé et le concerto de Mozart…
L’histoire veut donc que je demeure un clarinettiste marginal, mais je me sens mieux dans ma peau et j’ai même commencé à pratiquer le dixseptolet de l’intro de la Rhapsody in Blue de Gershwin. C’est maman qui serait fière!» —Robert Marcel Lepage
Musicien polyvalent qui travaille énormément en musique de cinéma et de télévision, Robert Marcel Lepage, accompagné par plus de vingt musiciens, nous offre un véritable voyage au travers le monde à bord de la clarinette.